Même si dormir est un processus naturel, il se doit d’être enseigné, et il faut savoir que certains bébés y résistent comme les chats ont peur de l’eau. Le parent désireux de transmettre de bonnes habitudes de sommeil à son enfant doit aussi être prêt à l’accompagner durant cet apprentissage, et certaines attitudes sont plus favorables que d’autres. Voici six attitudes gagnantes.
1- RECONNAÎTRE LE BESOIN EN SOMMEIL ET LE VALORISER
Dormir est vital, personne ne peut s’en passer, ne serait-ce que pour être de nouveau souriant et agréable à vivre. Dans la première année, les bébés ont besoin de beaucoup de sommeil, autant la nuit que le jour, pour bien se développer et conserver leur potentiel de santé. C’est à nous les parents de le reconnaitre et de le valoriser en ayant une attitude positive face au sommeil et en créant de l’espace dans l’organisation de la journée afin d’y répondre adéquatement.
2- CROIRE QUE C’EST POSSIBLE DE DORMIR… AUTANT
La majorité des parents qui ont des bébés récalcitrants au sommeil peinent à croire que leur enfant pourrait dormir autant, soit environ onze ou douze heures la nuit et quelques heures le jour, selon leur âge. Les courts dormeurs sont très peu nombreux dans notre société (environ 5 %). Donc, la majorité de ceux qui dorment très peu sont en fait des « guerriers » du sommeil qui préfèrent jouer ou être avec un parent aimant au lieu de dormir et, surtout, qui ont développé des stratégies vous laissant penser qu’il ne peut en être autrement.
3- AGIR AVEC CONFIANCE
Lorsque vient le temps de commencer un processus d’apprentissage au sommeil, le parent doit être convaincu, donc prêt à relever le défi, s’il veut paraitre convaincant auprès de son enfant. Les bébés ressentent leurs parents et un parent anxieux à l’idée de permettre à son bébé de devenir autonome dans son sommeil sera ressenti par le bébé… qui ne pourra que pleurer davantage.
4- BIEN S’ENTOURER
Lorsque l’apprentissage au sommeil débute, la première soirée est parfois difficile en émotion. Les parents ont besoin d’en parler. Cependant, assurez-vous de vous confier ou de partager cette expérience qu’avec des personnes qui comprendront ce que vous vivez. Des personnes, avec un discours bien intentionné, minent parfois votre énergie et vos convictions.
5- ACCEPTER QU’IL S’AGISSE D’UN PROCESSUS
Et qui dit « processus » dit aussi « investissement de temps ». Le rythme de nuit s’instaure plus rapidement (de 2 à 5 nuits), uniquement parce que la pression de sommeil est plus forte et la durée passée au lit, plus longue… rien à voir avec les compétences parentales. Quant au rythme de jour, il est plus long à se mettre en place (de 2 à 4 semaines) pour la raison inverse. Encore une fois, rien à voir avec les compétences parentales. Le mot d’ordre ici est constance, persévérance et cohérence.
6- METTRE DE L’HUMOUR
Quel que soit son âge, prenez le temps de parler à votre enfant avant de le mettre au lit. Par exemple, d’une voix rieuse dites-lui : « Tu sais, mon coco, c’est l’heure du dodo, tu peux choisir de le faire en pleurant ou en silence, c’est toi qui décides, Maman (ou Papa le cas échéant) est d’accord avec les deux façons. » Faites-lui un sourire, un câlin et dites-lui tendrement que vous l’aimez. Ce sera moins tentant pour lui de résister au sommeil. Rappelez-vous que même s’il ne comprend pas les mots, il vous ressent et cela a un impact aussi important.
Bon dodo!
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© Brigitte Langevin
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