Dormir est un processus si naturel et tellement facile (surtout quand on devient un parent : on pourrait dormir n’importe où!) qu’on ne pense pas qu’il puisse faire l’objet d’une demande de soutien et d’accompagnement. Voici 5 raisons pour lesquelles il serait souhaitable de consulter une coach en éducation au sommeil.
APPRENDRE À RECONNAITRE ET RÉPONDRE À SON BESOIN DE SOMMEIL
Bébé vient d’arriver dans un nouveau monde, soit celui de ses parents. Il perd du même coup toutes ses habitudes de sommeil, soit dormir à l’étroit, dans le mouvement, dans le bruit et « bar open » (à satiété). Certains bébés vont s’adapter tout doucement, d’autres rapidement, tandis que d’autres vont réclamer avec détermination (pleurs) les conditions qui prévalaient dans le ventre de maman. Il sera alors impossible de les déposer pour les voir dormir, car ils s’éveilleront dans les minutes qui suivent. Durant le 4e trimestre, le rôle des parents en matière de sommeil est de développer l’habitude de dormir, c’est-à-dire qu’il y a des moments dans la journée où il n’y a rien d’autre à faire que de dormir. Si les bonnes habitudes de sommeil (s’endormir sans aide et se rendormir seul aussi) se mettent en place facilement, tant mieux, sinon les parents devront user d’astuces pour permettre à leur nouveau-né de trouver le chemin du sommeil de 1000 et une façons en autant que cela demeure sécuritaire. Parfois certains parents se sentent démunis face à ce nouveau défi…
S’ASSURER QUE SON ENFANT DORME SUFFISAMMENT POUR OPTIMISER SON DÉVELOPPEMENT
Les bébés étant tous uniques, il est parfois difficile de savoir si son bébé dort suffisamment. Oui, les différentes données trouvées sur Internet (qui se contredisent la plupart du temps), peuvent donner un point repère, mais parfois ce n’est pas suffisant. Oui, on peut se comparer avec la voisine, sa belle-sœur, sa meilleure amie, ou même avec le sommeil de l’ainée, mais parfois subsiste encore un doute. Il est possible lors d’un entretien téléphonique avec des questions précises de trouver les bonnes réponses pour chacun des enfants d’une même fratrie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, car nous avons beau être identique dans notre physiologie humaine, les besoins quant à eux sont uniques.
DÉCOUVRIR LES 3 TYPES DE STRATÉGIE POUR L’ACCOMPAGNER À DÉVELOPPER DE BONNES HABITUDES DE SOMMEIL
Il arrive un moment où bébé devra apprendre à s’endormir et se rendormir seul. Ce moment n’est pas le même pour chaque enfant, ni pour chaque famille. Lorsque le jour J arrive, il est important d’être préparé pour toutes les éventualités, c’est-à-dire, pour le meilleur des scénarios : il y arrive tout seul à votre grand soulagement ou encore, dans le scénario le plus difficile : il faudra accepter que les pleurs fassent partie de cette étape de son apprentissage. Comme chaque enfant est unique, voici les types de stratégies utilisées :
Stratégie sans pleurs : comme son nom l’indique, le parent est surpris de constater que la première fois qu’il met bébé dans son lit, endormi ou pas, il continue de dormir et pour une bonne durée. Ce sont des parents qui ont la chance d’avoir un bébé qui aime dormir. Ils ne sont pas de meilleurs parents pour autant… car souvent au deuxième enfant, c’est parfois tout l’inverse.
Stratégie de contournement de pleurs : comme son nom l’indique, les parents vont tout mettre en œuvre pour contourner les pleurs du bébé au moment du coucher. Bien entendu, il s’agit de pleurs de fatigue et non pas d’inconfort physique. Il est d’ailleurs important de s’assurer que bébé n’a pas de problème de santé avant de tenter l’expérience de lui permettre de s’endormir par lui-même. Il s’agit donc ici, de rendre bébé somnolent par diverses façons (le bercer, le nourrir, le flatter, le tapoter légèrement, mettre un bruit blanc (white noise), etc…) et de le refaire aussi souvent que nécessaire pour le voir s’endormir de lui-même profondément pour une bonne durée. Après quelques jours, la partie est gagnée est les interventions pour le rendre somnolent sont de moins en moins utiles : il s’endort de lui-même. Si tel n’est pas le cas, il faudra se préparer au prochain type de stratégie.
Stratégie d’accompagnement de pleurs : comme son nom l’indique, les pleurs feront partie du processus d’apprentissage. Les parent qui arrivent à ce constat ont vraiment tout essayé pour éviter de se rendre jusqu’à cette étape. Avant de débuter cet apprentissage au sommeil, il est important d’avoir vu le pédiatre et un ostéopathe pour s’assurer que tout va bien dans son petit corps et que les pleurs ne sont pas dû à un inconfort physique. Une fois complètement rassurés, les parents doivent s’entendre sur la marche à suivre. Il existe 2 stratégie d’accompagnement de pleurs, soit celle des 15 secondes et celle des 5-10-15 minutes et évidemment tout un éventail de stratégie hybride entre les deux. Le point le plus important à retenir ici est que la situation doit s’améliorer de nuit en nuit. Si tel est le cas, bravo, vous êtes sur la bonne voie, votre bébé « saisi » votre démarche éducative. Si tel n’est pas le cas, il faut revoir toute votre démarche, car une étape semble semer la confusion chez votre bébé. Rassurez-vous, les bébés avec qui nous devons utiliser ce genre de stratégie ne sont pas « brisés », mais possèdent plutôt un fort tempérament et savent ce qu’ils veulent, c’est ce qu’ils expriment haut et fort avec des pleurs.
Et oui, il y autant de stratégies que de bébés et de parents… parfois un petit coup de pouce de la part d’un coach en éducation au sommeil peut être très utile pour trouver LA recette pour SON enfant.
RETROUVER LE CHEMIN DE BONNES HABITUDES DE SOMMEIL APRÈS LA MALADIE OU LES VACANCES
Tout allait bien! Le sommeil était une activité abordée de façon agréable par toutes les parties et voilà que tout change, parfois du jour au lendemain? C’est normal. Non seulement c’est un signe de développement : l’enfant s’affirme dans ses désirs et ses plaisirs, mais aussi lors de maladies ou de vacances, puisque le sommeil n’est plus amené de la même façon. Les bébés et les enfants ne savent pas différencier les soins qu’ils reçoivent, en cours de sommeil, durant la maladie, de l’attention qu’on leur donne autrement. Par ailleurs, durant les vacances, c’est parfois toute la routine qui prend le bord et c’est bien ainsi, sinon, cela ne s’appelle plus des vacances. De retour à la santé, ou à la vie normale ou encore remis du choc du développement accéléré de son poupon, les parents vont réessayer ce qui avait donné de bons résultats avant le changement. Tout se remet en place facilement, tant mieux! Si ce n’est pas le cas, une séance de coaching pour revoir les interventions et l’horaire du sommeil pourrait faire tout une différence.
RENDRE PLUS HARMONIEUSE LA VIE FAMILIALE
La phrase que j’entends le plus souvent suite à un coaching est : vous avez sauvé notre vie! Ce n’est pas rien. En effet, dormir étant à la base de notre qualité de vie, si celui-ci n’est pas au rendez-vous, c’est tout le reste qui prend le bord. Un enfant qui pleure la nuit et/ou ne dort pas le jour, bouscule la vie de toute la famille. Un enfant joyeux durant ses périodes d’éveil : une des preuves qu’il dort suffisamment, fait la joie des parents et rend la vie familiale beaucoup plus harmonieuse. Pourquoi s’en priver…
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© Brigitte Langevin www.brigittelangevin.com