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Comment ne pas céder lors de l’apprentissage au sommeil

par | Bébé, Enfant

Bien apprendre à s’endormir, pour un bébé, est déterminant pour ses nuits futures. Certains le font avec une facilité quasi déconcertante, tandis que d’autres demanderont tout un investissement de temps de la part des parents. Si vous devez en arriver là, c’est-à-dire de mettre en place un dodo serein, apprenez comment ne pas céder lors de l’apprentissage au sommeil. Car il faut se le dire, plus on cède, plus le bébé devient tenace et réfractaire à cette autonomie.

Article écrit par: Stéphane Guyot,
Stéphane est l’un des fondateurs de bebe-dodo.fr,
un blog francophone ayant pour vocation de conseiller les parents
sur les meilleures méthodes qui favorisent le sommeil de leur bébé

De nombreux parents pensent qu’il s’agit d’un comportement inné, un simple abandon dans les bras de Morphée qui viendrait cueillir bébé. Même si en apparence, il semblerait que oui, dormir et le rester est une succession d’état qui demande un temps d’initiation. S’endormir demande des acquisitions qui se font par étapes, plus ou moins longues, plus ou moins faciles selon le caractère et la sensibilité de votre tout-petit. C’est le fruit d’un apprentissage, comme manger, marcher, parler puis lire et écrire.

Après une période de cododo ou de sommeil aléatoire et sans rythme précis, il est important de mettre en place une phase d’apprentissage au sommeil. Elle permettra à votre enfant d’acquérir les bonnes habitudes qui lui assureront, à l’avenir, des cycles réguliers et réparateurs.

Voici 5 conseils pour ne pas céder lors de cette mise en place, qui permettront de vous positionner en tant que parent et d’être constant dans vos choix et décisions.

Conseil N°1 : Ne tentez pas de plaire à tout le monde

Lorsqu’on est un jeune parent, on reçoit des conseils de toutes parts. Belle-maman qui a réussi à merveille sur son rejeton, la meilleure amie qui a deux ans d’avance sur vous, la belle-sœur qui accouche de son petit troisième… Inutile de vous plier à leurs indications. Chaque enfant est unique, et vous, en tant que parent, êtes également unique. La relation qui existe entre votre tout-petit et vous est incomparable. Elle ne peut être guidée par celle des autres. C’est ce qui fait la beauté de l’humanité, ce lien, singulier et personnel, qui s’établit dans une famille. Ne tentez donc pas de plaire à tout le monde, certains ne jureront que par un sommeil spontané, d’autres pour une autre méthode totalement opposée. Agissez en fonction de vous et de votre bout de chou, des signaux qu’il vous envoie, de ce que vous voulez, vous !

Conseil N°2 :  Ne comparez jamais !

Ne vous comparez pas aux autres parents et ne comparez surtout pas votre enfant à ceux de votre entourage, ni même à ses frère et sœur. Chacun a son rythme. Comme pour la marche, des tout-petits galopent à 12 mois tandis que d’autres n’y pensent que vers 18 mois ou après. Pourtant, rendu à l’âge de 5 ans lorsqu’il commencera la maternelle, on ne pourra jamais savoir lequel a gambadé le premier. Il en est de même pour l’apprentissage au sommeil. Il y a des bébés plus rapides que d’autres, mais ils ne sont pas de meilleurs bébés. Et vous n’êtes pas un parent moins compétent si votre bout de chou fait des progrès plus lentement. C’est une question de rythme d’acquisition, qui dépend de nombreux facteurs extérieurs et sur lesquels vous n’avez pas d’influence. Apprenez-lui donc les bonnes habitudes sans attendre un résultat comparable à ceux que vous avez pu voir par ailleurs. Tôt ou tard, si vous avez mis en place les bons principes, votre enfant saura gérer ses cycles de sommeil.

S’il est important de ne pas écouter son entourage et de ne pas s’y comparer, il est également fondamental de rester constant dans votre décision, et cela peut s’avérer parfois difficile.

Conseil N°3 : N’ayez pas peur de prendre des risques calculés

Surtout, ne pas angoisser à l’idée de laisser son bébé dormir seul. Ne craignez pas d’essayer des méthodes reconnues et validées par les experts et coachs en matière de sommeil si les vôtres s’avèrent inefficaces. Ne vous enfermez pas dans une routine si elle ne fonctionne pas, vous risqueriez de vous décourager. N’ayez donc pas peur de prendre des risques calculés. Il est rare qu’un apprentissage, quel qu’il soit, ne passe pas par quelques faux-pas. Ne vous y attardez pas, utilisez ces faux-pas comme une expérience utile. Il faut généralement attendre au moins 3 jours avant de changer sa façon de faire.

Conseil N°4 : N’abandonnez pas !

N’abandonnez pas ! Certains bébés peuvent, lors de la mise en place de l’apprentissage au sommeil, avoir des pleurs déchirants auxquels il sera difficile de faire face. Il est important de comprendre que certaines larmes ne sont que l’expression d’une grande fatigue ou d’un besoin qui n’est pas de votre ressort. Les cris, lors de l’endormissement, ne sont pas tous des appels à l’aide, ni des signes de peur. Si vous avez l’assurance que votre tout-petit n’a aucune pathologie, que tout va bien au niveau digestif et santé, que sa couche est propre et qu’il a bien mangé, résistez à l’idée de le retirer de son lit. Vous ne lui rendriez pas service et reculeriez la mise en place de ses acquisitions. Et si votre bout de chou se réveille en pleine nuit, laissez-le gérer. Comme le rappelle l’institut national du sommeil et de la vigilance, il est normal, pour un nourrisson, d’ouvrir un œil et même de gazouiller pendant ses nuits. Si vous intervenez, vous ne lui laissez pas la chance de se rendormir seul.

Apprenez-en plus sur la fréquence de sommeil d’un bébé. Afin d’être bien informé sur son besoin de sommeil et des périodes d’éveils. Et ne lâchez donc pas votre objectif, même si cela demande un bon investissement en temps et en effort. C’est votre persévérance qui sera récompensée. Car un bébé reposé est joyeux et pas mal plus collaborateur et participatif aux stimuli de papa et maman lors des périodes d’éveil.

Conseil N°5 :  Ne vous attendez pas à des résultats immédiats

Les parents sont souvent beaucoup plus impatients pour l’apprentissage du sommeil que pour les autres acquisitions. La raison est simple : notre propre sommeil est impacté par celui de notre enfant. Nous sommes donc plus compréhensifs devant la conquête de la marche. En effet, un bébé qui prend son temps pour galoper ne vous empêche pas de vous déplacer.  Il en est de même pour manger : tant que votre tout-petit ne sait pas tenir une cuillère, vous pouvez vous nourrir malgré tout. Mais si bébé ne dort pas, fatalement, vous ne dormez pas non plus ! Pourtant, il faut accepter que son rythme ne soit pas adapté à votre besoin de sommeil. Même si vous êtes très fatigué, votre enfant a parfois besoin de temps pour mettre en place ses nouvelles habitudes. Soyez patient. Les résultats arriveront. Si vous ne parvenez pas à mettre en place des dodos réparateurs et réguliers, n’hésitez pas à lire les 5 bonnes raisons de consulter un coach en éducation au sommeil>. Il saura vous guider et adapter ses conseils en fonction de votre situation ainsi que de celle de votre bout de chou.

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© Brigitte Langevin
www.brigittelangevin.com

 

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