Laisser pleurer bébé ne serait pas néfaste… Voici le titre d’un article paru dans la Presse, à la suite d’une étude réalisée par des scientifiques et parue dans la revue américaine Pediatrics.
Une première étude australienne, effectuée en 2007, sur 326 enfants, avait démontré que des techniques comportementales, telles que le 5-10-15 minutes (utilisée aussi en milieu de garde lors de l’intégration des nouveaux enfants), par exemple, pour endormir bébé, avaient des effets positifs sur les enfants et leurs parents à court terme. Mais qu’en était-il des effets à long terme? Des potentielles répercussions des années plus tard? Il convenait de se pencher sur la question. En 2012, le sommeil de 225 de ces mêmes bébés, alors âgés de 5-6 ans, a été étudié à la loupe. Les chercheurs ont attesté que la mise en place de telles techniques d’endormissement se révélait sans conséquence émotionnelle ou comportementale sur les enfants à l’âge de six ans. De plus, ils n’ont pas relevé de différences sur la relation parent-enfant ni en terme de dépression, d’anxiété ou de stress entre les enfants qu’on a « laissé pleurer » et les autres.
Je trouve cependant dommage qu’on ait utilisé les termes « laisser pleurer » qui ont très mauvaise presse dans notre société et pour cause, car ils sont aussi utilisés lorsque des parents négligents ne prennent pas soin de leur enfant. On accepte sans culpabilité l’idée de ne pas succomber aux pleurs d’un enfant qui quémande un jouet dans un magasin, mais en ce qui a trait aux dodos, c’est moins aisé. Pourtant il faut beaucoup plus de tolérance, de patience, de compréhension de la part des parents pour accompagner son enfant dans l’apprentissage au sommeil. C’est même plus ardu pour certains enfants que pour d’autres et acheter la paix pour le voir cesser de pleurer s’avère très séduisant.
Quoi qu’il en soit, les parents qui se sentent jugés par d’autres parents qui n’ont pas les mêmes valeurs en matière d’éducation au sommeil peuvent maintenant se sentir rassurés dans leur choix. Un clan comme l’autre a raison dans la mesure où il agit au meilleur de lui-même et de ses convictions, et ce, dans le souci du bienêtre de son enfant.
Voici le lien pour lire l’article en entier : http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201209/17/01-4574825-laisser-bebe-pleurer-ne-serait-pas-nefaste.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_vivre_259_accueil_POS1
Un enfant qui dort bien est joyeux, a des parents heureux, une éducatrice enchantée et se développe harmonieusement! Voici le témoignage d’une maman.
Mon bébé de 8 mois ne faisait PAS DU TOUT ses nuits. Allaité, il réclamait toutes les 1h30, nuits et jours. Et c’était de plus un bébé tourmenté qui pleurait beaucoup. Épuisée, au bout du rouleau, j’ai pris contact avec Brigitte, un peu par hasard d’ailleurs. Ce sont les premières coordonnées que j’ai trouvé sur internet, en rapport avec des articles que j’avais survolé.
Je lui ai envoyé un courriel, un long courriel. Sa réponse fut rapide, et sans détours : elle avait la solution, mais il fallait que je fasse exactement ce qu’elle me préconisait. Elle m’a enseigné le 5-10-15 minutes. Elle m’avait dit que quelques nuits (3-4 environ) de sacrifice seraient nécessaires. J’ai fait EXACTEMENT ce qu’elle me disait de faire. Il ne m’en a fallu qu’UNE SEULE. Mon bébé, EN UNE SEULENUIT, à « fait ses nuits », 19h-6h. Je l’ai contacté un grand nombre de fois après cela. Pour des ajustements. Par exemple mon bébé se réveillant trop tôt, ou encore mettait du temps à s’endormir ou pour les siestes etc. Brigitte a toujours été là pour m’expliquer les enjeux qui se cachaient derrière ces différentes situations, mais surtout me proposait des pistes de solution qui fonctionnent.
Aujourd’hui mon fils a 2 ans et demi, il dort toujours comme un loir, n’a jamais fait un cauchemar ni une terreur nocturne, se couche vers 20h et se réveille vers 7h, fait des siestes de 2 à 3 heures le jour. Il n’a jamais eu besoin de nous à ses côtés le soir au lit. Il n’a jamais dormi avec nous ses parents. Il est d’une humeur extra, tout le temps, équilibré, obéissant, joueur, affectueux, absolument pas capricieux, sauf quand exceptionnellement il ne dort pas assez, dans ce cas il se révèle capricieux et pénible. Il a acquis d’excellentes aptitudes de sommeil et d’endormissement et j’en suis très fière.
Je pense que Brigitte doit se souvenir de moi. Nous avons longuement communiqué, elle était mon dernier espoir, car ce que mon entourage me disait ne marchait jamais, JAMAIS ! Je pense que sans cette stratégie et toutes les explications de Brigitte, ma situation familiale et générale aurait dégénéré. Je lui ai fait confiance. J’ai eu raison. J’ai tenté d’expliquer mes façons de faire à des mamans au bord du gouffre autour de moi. Comme elles ne font pas exactement ce qu’il faut, ça ne fonctionne pas… Ce qui est drôle, c’est qu’aujourd’hui j’applique les conseils d’endormissement… à mon mari et à moi aussi !
Une maman éternellement reconnaissante et une famille épanouie.
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© Brigitte Langevin
www.brigittelangevin.com