Les enfants qui, d’emblée, témoignent leur envie d’aller au lit sont plutôt rares. Leurs parents doivent être à l’affut des signaux de fatigue et instaurer une routine saine facilitant l’endormissement.
Ces quelques signes trompent rarement :
Le visage
C’est le visage qui démontre en premier que le besoin de dormir se fait sentir. Le teint pâlit, le regard est plus vague. L’enfant se frotte les yeux, le nez, les oreilles ou bâille à plusieurs reprises. Chez certains, on peut même observer que les arcades sourcilières rougissent.
Le corps
La température corporelle baisse à mesure que l’état de fatigue d’un individu augmente. D’où les petits frissons que l’on ressent à ce moment-là… Certains enfants seront donc portés à ralentir leur cadence, à vouloir se coller, à chercher le réconfort. L’habileté motrice diminue aussi, l’enfant ramollit, en quelque sorte. C’est alors que surviennent les chutes et autres maladresses dues au manque de coordination.
Le comportement
La fatigue de l’enfant épuise ses propres nerfs… pas seulement ceux de ses parents. Certains deviennent à fleur de peau, se fâchent pour un rien et peuvent passer de l’ange au démon. Ils perturbent l’atmosphère de la maisonnée : bruit, saut, course, agitation, cris et autres manifestations de surexcitation font alors partie de l’ambiance. Plus on les laisse aller longtemps à ce rythme-là, plus il sera difficile de les calmer par la suite.
Pour d’autres, c’est le désintéressement de presque tout. Ils perdent leur capacité de concentration et peuvent pleurer pour des raisons inconnues ou qui autrement ne les auraient pas dérangés. Et lorsque l’heure d’aller au lit arrive, ils sont ironiquement trop fatigués pour accepter sans broncher qu’il faille dormir.
Un enfant fatigué sollicite inévitablement l’attention de ses parents par le comportement turbulent ou maladroit qu’il adopte, mais il peut aussi la réclamer carrément en demandant qu’on le prenne dans ses bras. Par ailleurs, quelques enfants apprennent tôt à distinguer leur fatigue et trouvent en eux-mêmes la capacité de l’exprimer ou le moyen de se calmer. Par exemple, ils se berceront ou s’assoiront dans un coin tranquille avec un objet symbole de réconfort : toutou, doudou, livre, etc. Cette autonomie est à favoriser et à encourager. En félicitant l’enfant qui adopte un tel comportement, on lui envoie le signal qu’il pourra le répéter chaque fois qu’il aura sommeil… et qu’on éprouve de la fierté pour lui, un sentiment aussi fort pour son parent que pour lui.
Lectures suggérées :
Comment aider mon enfant à mieux dormir
La sieste chez l’enfant
Le sommeil du nourrisson
Sommeil : la boite à outils!
Besoin d’information pour mieux saisir tous les enjeux de son sommeil? Voici des sessions d’information sur le sommeil des enfants à visionner chez vous dans le confort de votre foyer. Ils ont été conçu par groupe d’âge afin de repérer celui qui vous convient le mieux.
© Brigitte Langevin
www.brigittelangevin.com