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Premières vacances en camping avec bébé ? Dormira-t-il comme à la maison ?

by | Bébé, Enfant

Chaque année plusieurs familles s’inquiètent de la réaction de bébé lorsqu’il changera drastiquement d’environnement pour se vivre et dormir lors des vacances estivales, d’autant plus s’il s’agit de camping.

Pourquoi plus en camping qu’à l’hôtel ou dans un chalet ?  Parce que la distance et les cloisons sont minces entre l’intimité de chaque terrain.  Soit ceux-ci sont rapprochés ou soit l’abri (tente, tente-roulotte, motorisé) est peu insonorisé (à moins d’avoir un modèle haut de gamme 😉).

Angoissant les dodos en camping ?  Pas tant que ça !

Pourtant ! Que d’angoisse pour un parent de « croire » que tout le monde entend ce qui se passe sous leur tente ou dans leur roulotte. Tout d’abord, rassurez-vous, même si les terrains sont rapprochés et qu’on peut entendre les voisins rires ou se quereller, le son est dispersé dans l’espace et il est même difficile de saisir les mots de la conversation.  Non seulement, on ne se sait pas d’où il vient exactement, mais il semble lointain, même si cela se passe sur le terrain en biais.  Je suis une adepte de camping, depuis quelques années et JAMAIS je n’ai été dérangée par des bébés ou des enfants en pleurs ou en crise durant la nuit. Bon, soit j’ai un super bon sommeil profond, soit je suis une personne compatissante.  Oui, la majorité des familles qui risque d’entendre bébé en soirée et durant la nuit seront compatissantes avec vous, parce qu’elles savent ce que vous vivez et ressentez.  Rappelons-nous que le camping, c’est l’endroit idéal pour les familles autant pour dormir que pour se détendre et bien entendu pour bouger.

Un point demeure : une journée en plein air, plusieurs journées au grand air, ça demande plus d’énergie au corps que le train-train quotidien.  Certains enfants tombent comme des buches au coucher le soir, tandis que d’autres doivent décharger le trop plein de fatigue par des cris et des pleurs… en soirée et/ou au coucher… pour tout un cycle durant : un bon 30-45 minutes.  Surtout ne paniquez pas !  Autant les cris de joie et d’excitation, que les pleurs de fatigue et de colère sont admis dans les campings 😉.  Et il y a aussi ceux qui dorment, comme à la maison… en tout lieu ! Ah ! ces parents chanceux !

Les essentiels pour un meilleur dodo

Il est tentant de croire que le bébé sera angoissé étant donné l’environnement tellement différent pour son sommeil, mais c’est rarement le cas.  Il suffit d’apporter ses éléments de sommeil que vous aurez pris soin d’utiliser pour recréer un environnement douillet et sécuritaire pour l’y faire dormir.  Quels sont ces éléments particulièrement :

  • Son pyjama, celui qui le maintient le plus au chaud
  • Son doudou et/ou toutou
  • Sa tétine (suce) et 2-3 autres identiques en cas de perte
  • Son drap (celui sur lequel il dort directement à la maison)
  • Ses couvertures, s’il en a
  • Son livre (ou ses livres) habituels à lire lors de la routine du dodo.

Le parc rendra l’environnement sécuritaire.  S’il n’est plus dans une couchette, une barrière de lit pour éviter de le voir tomber, surtout si l’espace de sommeil est surélevé et moins large que son lit à la maison, est à prévoir.  De bonnes couvertures chaudes en début et en fin de saison et un pyjama léger en plein de cœur de saison.  Quoique bébé apprécie plus dormir à la trop grande chaleur, qu’un environnement trop frais, contrairement aux adultes.

La routine du coucher

Durant la routine avant dodo le plus important est de reproduire les actions familières : prendre une douche, brosser les dents, les cheveux, s’asseoir ensemble pour l’histoire ou la chanson et enfin bisous et câlins des parents, par exemple.  Même si l’environnement est différent, tout se fait parfois à l’extérieur, les bébés et les enfants vont reconnaître la routine habituelle et collaborer, comme à la maison.

Les invités, la famille élargie et les amis devraient avoir donné leurs bisous et câlins avant le début de la période d’hygiène afin de ne pas stimuler bébé juste avant d’être mis au lit, ce qui pourrait avoir comme effet de briser le momentum de la détente acquise lors de la routine du dodo et de générer une crise lorsque le parent reprendra le chemin vers le dodo. Dites à vos parents et beaux-parents que c’est moi qui le dit, ils accepteront plus de se conformer 😉.

Vous n’êtes pas encore tout à fait rassurés sur son potentiel dodo en camping ?  Pourquoi ne pas « pratiquer » les dodos dans le parc, dans une autre pièce (que sa chambre ou la vôtre) quelques jours par semaine avant le grand départ ?  S’il y dort comme un loir, c’est un bon présage pour les prochaines vacances de camping.  Si tel n’est pas le cas, permettez-lui de s’y adapter, cela peut prendre jusqu’à 3-4 semaines d’affilée.  Plus souvent vous lui ferez vivre l’expérience (dormir ailleurs que dans son lit et sa chambre), plus vite, il associera le plaisir d’y faire dodo.

Soyez créatif !

L’heure de la sieste a sonné, votre petit coco chigne et tourne en rond et vous avez le goût de prendre le large ?  Siestez dehors est aussi bénéfique que dans son lit dans une pièce à la pénombre.  Dans le bruit, le vent, la chaleur, les enfants dorment tellement bien que ce soit en poussette, en portage, dans la remorque du vélo, dans un chariot, etc… Le plus créatif que j’ai pu observer est un papa, sur le lac, en planche à pagaie avec son ainée de 5 ans tout en tirant, dans un jouet gonflable sécuritaire, sa petite fille de 2-3 ans qui dormait avec sa veste de sécurité nautique, tout avachie. Et, à l’abri du soleil, car c’était complètement nuageux !

Vous pouvez aussi lui fabriquer un petit lit douillet avec des coussins, des couvertures, à l’ombre d’un parasol ou simplement étendu près de vous dans un hamac.  À la plage, dans un abri conçu à cet effet, éloigné un peu de l’ambiance stimulante.  Un bon moment pour le parent qui peut lui aussi se laisser aller à la détente.

Le coin du feu en soirée est un bel endroit pour se détendre et remplir son réservoir AFFECTIF par la proximité et le temps de qualité offert aux enfants.  Profitez-en pour créer de beaux souvenirs… même si les dodos ne sont pas toujours aussi agréables qu’on le voudrait.  De retour à la maison, dans la routine quotidienne, chacun retrouvera son rythme et ses bonnes habitudes.  Sinon, un petit coup de pouce pour l’aider à renouer avec les beaux dodos et au bout de 3-4 jours, tout est revenu à la normale.

Bonnes vacances !

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© Brigitte Langevin
www.brigittelangevin.com

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