Afin que la préparation au sommeil puisse bien débuter la période de dodo qui suit, il est bien d’y retrouver des éléments comme une période d’hygiène, de détente et d’affection.
Le bain : une détente naturelle
L’heure qui précède le sommeil a une grande importance sur le plan physique et affectif. Pour faciliter l’endormissement, le tonus musculaire doit se relâcher et la température corporelle s’abaisser.
Bien qu’un bain chaud augmente la température du corps, cette hausse thermique est immédiatement suivie d’une diminution, propice à encourager le sommeil. De plus, le bain relaxe et permet un rapport au corps différent de celui que l’enfant a connu au cours de la journée. Le moment du bain sollicite les contacts de peau à peau, la main qui lave dessine les contours d’un corps que le bébé perçoit de mieux en mieux comme le sien. L’eau chaude, les caresses, les mots tendres qui souvent les accompagnent rassurent l’enfant sur l’amour du parent.
L’alimentation
L’alimentation est aussi à surveiller avant le coucher. Le moment et le type de nourriture sont des facteurs importants. Un léger goûter avant le sommeil peut faciliter l’endormissement, mais un repas copieux produit l’effet inverse. La stimulation de l’activité du système digestif nuit à l’endormissement et à la qualité du sommeil. Une collation légère peut contenir : un fruit ou un légume cru, un jus de fruits non sucré. Si l’enfant refuse ce type d’aliments, sans doute que sa petite fringale avant d’aller dormir n’a rien à voir avec un besoin alimentaire. Le sucre raffiné (biscuits, gâteaux, etc.) est à éviter en raison de son effet stimulant sur l’organisme.
Qu’en est-il du verre de lait dont nos mères vantent tant les bienfaits pour les bébés à l’heure du coucher? Théoriquement, compte tenu du tryptophane (acide aminé naturel) présent dans le lait et autres produits laitiers, il devrait favoriser le sommeil. Toutefois s’il y a intolérance au lactose, l’ingestion de produits laitiers sera, au contraire, responsable chez l’enfant de gaz, ballonnements, diarrhées et crampes d’estomac. Une vérification des parents s’impose à ce sujet.
L’idéal est d’éviter toute nourriture dans les trente dernières minutes avant d’aller dormir, certains aliments étant plus ou moins difficiles à digérer, ils peuvent causer un inconfort, provoquer des éveils nocturnes et même favoriser la venue de certains cauchemars.
Un moment d’affection… calme
Au point de vue affectif, un enfant ne peut s’endormir sereinement que s’il a eu, pendant la journée, sa dose d’affection. Voilà pourquoi il est essentiel d’inclure des moments de tendresse dans le rituel du coucher : une histoire, des câlins, une berceuse, des bisous, un bercement, voilà autant de gestes rassurant qui prouvent à l’enfant qu’il est aimé. Cette période durant la routine peut durer une dizaine de minutes permettant aux deux parties (le parent et son enfant) de faire le plein affectif et permettre la venue du sommeil… de façon agréable.
Note : la préparation au sommeil de jour comprend les mêmes étapes, mais en plus courte durée, par exemple, les mains et le visage son débarbouillés, la couche est changé pour les plus jeunes, la toile est fermée avec bébé dans les bras (ou son enfant dans les bras), une petite berceuse est chantée près du lit, et hop au lit. En milieu de garde, cependant, cette période est plus longue et prend l’allure du rituel qui est mis en place à la maison le soir.Bon dodo!
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© Brigitte Langevin
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