Témoignages

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Si c’était à refaire, je débuterais avant l’âge de 6 mois

Brigitte Langevin,                      

Qu’en aurait-il été de mes nuits et surtout de mon énergie si je n’avais pu bénéficier de vos précieux conseils? J’ai eu ce merveilleux bébé en or que j’adore, mais pour qui le sommeil ne semblait pas chose acquise. Il aimait se coller contre sa maman et s’endormir avec son lait si réconfortant. Il était petit à la naissance, mais il a doublé de poids en deux mois. Il était et est encore aujourd’hui en bonne santé, mais ne pouvait que dormir 3 heures de suite la nuit et 45 minutes le jour, et ce, encore à 5 mois, à 6 mois et si je n’avais pas demandé votre aide, il en ferait de même encore aujourd’hui j’en suis certaine à 1 an. J’avais même tenté ce truc de biberon d’eau. Apparemment, il ne voudrait pas d’eau et cesserait de se réveiller pour cela. Non! Il se réveillait à la même heure pour son eau, pour sa suce, pour son lait. En fait, il se réveillait chronologiquement aux mêmes heures nuit après nuit. Il mangeait peu à peu et avait un bon poids, donc il n’avait plus ce besoin de boire, mais cette envie d’être avec maman et de retrouver son biberon pour poursuivre son dodo.  Puis, il y a eu ce moment où j’étais de plus en plus fatiguée de me lever aussi souvent la nuit. Ayant reçu plusieurs fois votre nom en référence par des amies et par le biais de mes lectures, j’ai décidé de prendre les choses en main, puis de débuter votre technique du 15 secondes. Au début, j’avais cette boule d’inquiétude de maman. Je devais cesser tous les biberons de nuit, puis le rassurer, alors qu’il pouvait prendre 3 biberons de 4 oz à 5 oz entre 9h à 6h du matin.  J’ai compris dès la première nuit d’intervention que mon bébé n’avait effectivement pas faim, car il a laissé du lait au matin.

J’ai été soulagée d’avoir appliqué cette technique qui vise à accompagner mon enfant au fil de son apprentissage au sommeil plutôt que de le laisser en pleurs et finir par pleurer avec lui nuit après nuit. Je suis convaincue que mon garçon se réveillerait autant de fois jusqu’à ses 1 an et même plus si je n’avais rien fait. Je ne vous dis pas que cela a été chose facile, car mon fils a mis du temps à être stable et je me suis levée plusieurs nuits à plusieurs reprises avec mon conjoint. Cependant, je peux vous dire qu’avec de la constance, de la cohérence et dans notre cas une tonne de persévérance, nous y sommes arrivés. Il a appris à se rendormir malgré ses réveils. Mon garçon dort depuis qu’il a 7 mois 11h par nuit. J’ai procédé avec la même technique pour les siestes, car il ne parvenait pas à dormir plus de 45 minutes. Graduellement, il a réussi ses siestes du matin, puis celles en après-midi.

Laissez-moi vous dire ce que tout cela a changé dans nos vies maintenant. Nous avons un bébé de nature calme plutôt qu’agité et constamment en crises. Nous sommes tous plus reposés, donc nous pouvons reprendre un rythme de vie sans trop subir les conséquences du manque de sommeil de l’un envers l’autre. Moi et mon conjoint pouvons nous entraîner ensemble pendant les siestes de bébé, car nous avons plus de 30-45 minutes de suite sans entendre crier, puis nous avons retrouvé l’énergie nécessaire. Ha oui! Non seulement mon fils dort plus longtemps, mais en plus, il se réveille joyeux, il babille, puis il est de meilleure humeur au quotidien. Il semble davantage éveillé et surtout, il fait plein de sourires. Mon lien dans tout ça…mon bébé n’est pas anxieux du tout. Il aime explorer et il vient chercher le réconfort quand il en a besoin. Il va vers les gens familiers et leur fait des sourires. J’ai l’impression de reconnaître davantage ses pleurs lorsqu’une situation se produit et cela est rassurant autant pour moi que pour mon bébé. Si c’était à refaire, je débuterais avant l’âge de 6 mois avec confiance. Je sais que certaines personnes jugent cette technique, car cela nécessite d’entendre son bébé pleurer. Par contre, n’oublions pas que nous sommes présents pour accompagner notre enfant et nous devons le réconforter. Également, entre avoir à aider son enfant à se rendormir pour poursuivre son train du sommeil ou l’empêcher d’avoir un sommeil récupérateur de jour et de nuit, je crois que le choix est évident. Si vous en doutez, vérifier tout ce que le manque de sommeil engendre au niveau de la santé.

Sur ce, merci à vous madame Langevin pour votre support, vos précieux conseils, vos encouragements et vos réponses toujours aussi pertinentes les unes que les autres. Moi qui ne voyais pas d’autre solution que de me passer de mes nuits complètes pour au moins 2 ans et devoir puiser dans mes réserves de patience malgré ma fatigue, me voilà plus que satisfaite et prête pour mon retour au travail.

Une famille heureuse!

 

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